Quand le bonheur se rappelle à nos mémoires

Un petit matin frais à peine 10 degrés et le poêle à bois qui chômait depuis mai chauffe ce matin.  Le bois crépite et une belle chaleur s’étend de la cuisine jusqu’à mon ordinateur.  Des visites ce matin, le fils qui manque de lait et le gendre qui n’a pas assez de café.  Belles rencontres  on a reparlé du souper d’hier qui nous réunissait tous et de la joie des petites cousines dont les rires sont encore dans nos têtes.  Beaucoup de bonheur pour nous tous, certains se remémorent une enfance qui est encore toute proche et les jeux qui peuplaient leur vacances et moi j’anticipe les joies de mes petites qui viennent à peine de découvrir la vie, la joie, le bonheur quoi.  Toutes ces choses dont il faut profiter quand cela passe et ces choses qu’il faut engranger pour les temps de vaches maigres.  Ces temps qui font aussi partie de nos vie.

Donc je savoure ces petits bonheurs, les enfants avec leurs enfants retrouvent le lac où ils ont appris à nager, les grands défis qu’ils ont relevés, traverser le lac si grand quand on a 6 ans et qui se traverse si rapidement quand on on est devenu adulte.  Mais cette traversée qui procure tant de joie et de fierté une fois réalisée.  Et je fournis les grandes serviettes pour les bains dans l’eau froide qui surprend toujours mais à laquelle on ne résiste pas vraiment quand on y est habitués depuis la petite enfance.

 Des fois, on est heureux sans s’en rendre compte vraiment et c’est en en reparlant que l’on réactive la mémoire du bonheur qui nous fait peut-être plus heureux maintenant.

Chronique 7 Les anges gardiens

Comme les humains, j’enviais une place qui n’était pas la mienne.  Je convoitais la mission d’un autre.  J’aurais aimé m’occupper des petits, pouvoir me pencher sur leur berceau et les abriter sous mes ailes.  J’aurais apprécié au plus haut point de pouvoir peupler leurs rêves, entretenir leurs espoirs, les encourager et les accompagner dans leur développement, à toutes les étapes jusqu’à ce qu’ils soient adultes.

En y réfléchissant davantage,  je dois réviser ma position car, à y regarder de plus près, les anges gardiens d’aujourd’hui me semblent complètement déboussolés.  Ils se promèment sur la terre, les ailes basses, et la tête entre les jambes.  J’en ai vus quelques-uns qui pleuraient.  Inconcevable, pleureur nous en sommes incapables et pourtant…  Ils se plaignent carrément de ne plus pouvoir aider les petits.  Entre les licornes colorées et ailées, les fées clochette  ailée aussi  et autres fées , les sirènes, lutins   et peluches de tout acabit, objets magiques qu’ils délaissent au profit de la virtualité dont ils ne savent que faire , leurs parents ne leur parlent pas des anges même de l’ange qui est leur gardien et devrait les protéger et les guider.  Ils vivent dans un monde magique et non dans un univers sacré qui pourrait les sécuriser.

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont au bord du burn-out, ils sont débordées entre leurs brosses à dents, les cours de toutes sortes, bébés ils ont soumis à des horaires rigides.  Ils habitent un monde exigeant et portent une peur qu’ils ressentent comme une gouffre qui, pense-ils peut les aspirer.  Que peuvent aujourd’hui les anges gardiens contre la menace suprême,  celle d’être privés de l’amour d’un des parents.  Quelle sécurité peuvent apporter les anges contre l’immense culpabilité d’un :  C’est de ma faute.  Poids terrible qu’ils ne pourront déposer qu’à l’âge adulte, s’ils décident de faire toute la lumière sur leur souffrance existentielle.

Voici donc la situation des anges gardiens des pays développés où les enfants mangent, regardent la télé, ont une tablette, vont à l’école, font du sport et peuvent imaginer ce qu’ils seront plus tard.  Mais pour les autres, ceux qui ne sont plus des enfants, ceux qui sont précipités dans la méchanceté du monde, ceux que l’on bat, mutile, ceux dont on abuse, ceux qui ne mangent pas à leur faim, qui pleurent et qu’on ne console jamais , ceux à qui on vole l’enfance.  Ceux-là  pour qui les anges-gardiens ont été créés, n’ont pas la chance de les connaître.  Dans le meilleur des cas, on leur  proposera un psychologue ou un intervenant social qu’ils verront sporatiquement.  Entre temps, ils seront seuls devant une télé  qui bien souvent leur mentira.  D’ailleurs leurs parents sont devant la même télé à d’autres heures et se font manipuler avec leur propre consentement.

Être un ange gardien aujourd’hui c’est plus dur qu’autrefois, parce qu’autrefois les bons, habillés de blanc gagnaient; les méchants, de noirs vêtus étaient très bien identifiés.   Les dragons enlevaient des princesses et de blancs chevaliers les combattaient parcourant le monde sur leurs blanches montures redressaient les torts.

Autrefois, les enfants n’avaient aucune existence avant de devenir adultes.  Ils  commencaient à exister  quand à 5 ans,  ils enfilaient les aiguilles dans les filatures, à 7 ans  étaient précipités dans la noirceur des mines, en fait quand on cemmençait à es exploiter, ils devenaient précipitamment adultes.  Avant dêtre reconnus comme travailleurs  ils étaient pour ainsi dire dans les limbes coincés entre l’inexitence  et l’âge adulte  décrété par le travail.  L’enfance n’existaient pas.  Jamais on ne leur demandait leur avis, jamais on ne voyait un adulte leur demander d’exprimer une préférence, un avis sur un sujet qui les concernait.  Maintenant l’enfance est une réalité, elle est un temps de préparation à l’âge adulte,  préparation plus ou moins difficile mais un temps préparatoire qui se développe en petite enfance, pour les bébés, enfance jusqu’à l’âge scolaire, pré-adolescence dès 10 ans et l’adolescence qui se termine bien après l’entrée sur le marché du travail.  Cette enfance n’existe pas encore pour tous,  les enfants sont des marchandises pour les pédophiles et des travailleurs à rabais pour les multinationales.

J’ai bien peur que mes états dâme  font en sorte que je commence à radoter.  Les époques se mélangant dans ma tête et je m’aperçois quà toutes les époques, les petits sont à la merci des plus grands, des plus forts.  Denièrment, un petit la tête dans le sable nous parlait de l’horreur des guerres et de l’impuissance totale des êtres humains victimes des décisions des tyrans.

Chronique 6 – Comprendre.

En premier, il fallait me rendre à l’évidence, même si jamais je n’aurais dû souffrir de ce que certains appellent les états d’âme ou les états d’esprit, j’étais depuis quelques temps très frileux et souffrais de maux de cœur.

Alors que du point de vue où je devais me placer, dans la perspective que j’aurais dû adopter, j’aurais pu assister comme à un grand spectacle aux soubresauts de l’humanité, je m’étais surpris à vouloir intervenir et même à essayer d’intervenir moi-même sur le cours des événements. J’avais essayé quelques ajustements qui, du reste n’avaient pas changé grand chose. Il semblait bien que les êtres humains si enclins à demander de l’aide, dès qu’une réponse leur parvenait, continuaient à n’en faire qu’à leur tête. En fait, pour avoir essayé d’influencer un groupe, un assez grand groupe, force m’était de constater que mes efforts avaient été inutiles. Je n’avais pas eu plus de succès dans mes tentatives d’aider, de tenter d’influencer une seule personne.

 Constatant mes échecs s’était posée la très existentielle question de mon identité. Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Pour ce qui était de savoir où j’allais, je n’avais pas trop à m’inquiéter, je retournais au bercail, à un autre état, un état où très certainement, je n’aurais plus à m’en faire pour ceux d’en bas.  Dans ce contexte, je me surpris à raisonner de la manière suivante, je sais où je retourne et retourne très probablement d’où je suis venu. Mes ailes me serviront à nouveau, je reprends du service, je volerai à nouveau.

Mais qui suis-je demeure mystérieux même pour moi qui peut répondre à un plus grand nombre de questions que le commun des mortel, ou le mortel commun puisque je ne suis pas mortel. C’est là la beauté de l’affaire. Cela ne me fait pas une belle jambe mais augmente quand même l’épaisseur de ma personne que je tente toujours de définir. Je suis un immortel en mission sur la terre. Référence mission : être témoin et rapporter pour compilation et archiver dans la mémoire de l’univers les soubresauts dont je serai le témoin, avec impossibilité d’intervenir. Je ne suis pas un ange gardien mais bien un ange témoin.  Être un ange témoin me disposait à écrire des chroniques.  Certains de mes collègues très près des humains sont maintenant célèbres et sont cités dans certains milieux.  Je ne recherche pas la notoriété et tiens à mettre en garde les lecteurs de ces chroniques.  A part les faits, les interprétations sont de mon cru.  Je vas certainement en décevoir quelques uns , mais les anges, pas plus que les humains, ne comprennent pas tout.  Comme es scientifiques, les poêtes ou les gourous, ils interprètent la réalité et discourent sur elle c’est tout.  Mes bases d’interprétation sont des observations et la longue expérience de l’impossibilité pour tous de tirer les leçons du passé, ce qui pourrait améliorer l’avenir.

 Ma mission ne m’intéressait plus du tout.  J’espérais bien que ce rappel du Tout-Puissant me permettrait d’avoir une autre mission.  

 

Chronique 5- Rumeurs, faussetés, mensonges.

Comme vous le voyez on se fait bien des idées sur les anges, la plupart fausses. Du moins de mon point de vue. Ainsi on pense souvent qu’ils savent tout. Certains en savent plus que les autres moi par exemple. Mais la plupart des anges ne savent rien en dehors de ce qui se passe à la périphérie de leur petit monde. Ainsi tous les anges qui s’occupent de la formation des mondes, aux quatre coins de l’univers, ceux qui veillent à la formation des galaxies et qui président aux divers effondrements que les êtres humains nomment trous noirs, ne sont absolument pas capables d’expliquer pourquoi le monde existe et bien qu’ils soient présents à la naissance des bébés galaxies ils sont incapables d’en expliquer la genèse. Ils sont là, pour jouer le jeu de catalyseurs. De l’ingrédient qui ne sert à rien mais qui permet d’augmenter la vitesse de réaction. Tout se passe au-dessus d’eux et ils n’ont pas voix au chapitre. Plus encore, ils font partie de la réaction qui a été décrétée et engagée en dehors d’eux-mêmes.

Aujourd’hui, les gens dans leur désarroi,  accordent aux anges des vertus spéciales, ils ignorent que nous avons nous aussi nos problèmes. On veut qu’il soient au service des hommes, prêts à les aider en tout. Qu’ils soient prêts à tout pour aider l’humanité. Certains peut-être mais ceux que je fréquente, ont déjà leurs propres problèmes à régler. J’aurai l’occasion de vous entretenir du cas des anges que je connais anges témoins, anges gardiens ou anges créateurs dont je vous ai déjà montré l’inaptitude à expliquer le monde. Les hommes aimeraient beaucoup pouvoir disposer d’une source d’information complète et facile à consulter. Ils aimeraient également connaître l’avenir afin de pouvoir adopter des comportements plus efficaces.

Pourtant, ils connaissent déjà le passé et voir à quoi cette information leur sert, je puis assurer que la connaissance de l’avenir ne leur servirait à rien réellement et n’améliorerait en rien l’avenir de l’humanité ou de tout l’univers. Pour que cette connaissance serve, il faudrait absolument que la réflexion des êtres humains soit orientée vers l’amélioration des conditions de vie de la planète et de toutes les populations alors que les connaissances qui sont recherchées ne le sont que dans le but d’améliorer les conditions individuelles de la vie de certains individus et ce à court terme, parfois même au détriment de la vie des autres.

 Lorsque je réfléchis sur la condition humaine et j’ai le temps de le faire depuis car j’étais là au tout départ, avant même que l’évolution qui a abouti sur cette planète aux êtres humains, je me désole en constatant que l’on ne tire jamais les leçons du passé. Paradoxalement et c’est là je pense une clé pour comprendre tout comme pour agir efficacement, ce sont des individus qui ont la responsabilité de construire collectivement le monde collectif. Ça c’est difficile. Comment penser et agir pour la collectivité, pour un avenir global et à long terme avec des intérêts et des capacités individuels et ce, dans une vision à court terme. La vie d’un être humain ne dure que quelques décennies et l’univers à des milliards d’années d’existence.

La seule façon efficace d’agir sur le monde commande d’abord de le comprendre et c’est pour cette raison qu’aujourd’hui, sur une base individuelle, il y a un tel appétit pour une compréhension du monde révélée par des anges ou des extra-terrestres. Révélation qui n’obligerait pas le grand travail de compréhension du monde et de réflexion sur le monde. Solution de facilité, solution qui finit par nier l’autonomie et la liberté.

J’espère que je ne vous décourage pas avec mes propos. C’est vrai que pour un être humain qui arrive ici et qui sait qu’il n’en a que pour une centaine d’années de vie terrestre, les problèmes peuvent paraître insolubles. Mais, dans une perspective où l’humanité vient à peine de faire son entrée sur terre (certains pour nous faire comprendre mesurent la vie de l’univers en une jurnée de 24 heures, dans ce laps de temps, je crois que l’humanité arrive dans les dernières minutes de la 23 ième heure), nous n’avons plus beaucoup de temps pour finir par comprendre et vivre ensemble en paix et dans le bonheur.  Comme ange, je ne suis pas très orthodoxe.  Surtout comme ange témoin ayant l’obligation d’enregistrer sans intervenir , condamné à voir l’effondrement les mains liées.  

Toutes ces choses me perturbent .  Je ne sais plus qui je suis , je me sens impuisssant et inutile.  Je suis troublée.  Ma fonction ne me convient plus maintenant, j’ai le goût d’intervenir.  Je suis divisé en moi- même et cete division est très douloureuse, très douloureuse.

 

Chronique 4- Un ange ! Qui suis-je ?

 D’un point de vue physique, la plupart des gens nous représentent avec des ailes.Oui nous en avons mais nous sommes toujours réticents à les montrer.Et puis des ailes font beaucoup mieux aux anges qui prennent l’apparence de femmes qu’à ceux qui se présentent sous l’apparence des hommes.Faut-il mentionner que les ailes sont symboliques et représentent vitesse et instantanéité dans l’action ou la pensée qui ne sont que deux phases d’un même processus.
Ce qui nous caractérise vraiment c’est la lumière éblouissante qui nous entoure. En fait, la première fois qu’une personne nous voit, elle ne voit rien du tout, elle est seulement éblouie. Elle se frotte les yeux et nous apparaissons alors après avoir masqué l’intense lumière qui nous entoure. Nous apparaissons seulement si nous le voulons bien. Nous sommes faits de lumière.   Cependant, cette lumière, dès que nous nous matérialisons sur terre n’irradie qu’un instant. Le temps que les êtres humains se frottent les yeux et se demandent mais qu’est-ce qu’il y a là?

On entend toutes sortes d’absurdités sur les anges.  Dans une émission, je vous le confie, quand je m’ennuie et je m’ennuie souvent et de plus en plus, je regarde la télévision, donc dans une émission, l’autre jour une enfant disait que les anges sur la terre avaient les ailes par en dedans.  C’est tout à fait impossible.  Sur la terre, nous nous contentons simplement de masquer la luminosité de nos ailes.  Tout est une question de condensation.

 

Cela vous dit quelque chose la matière est de l’énergie. C’est exactement cela. Nos ailes de lumière nous pouvons ne pas les condenser en matière et nous sommes alors tout à fait invisibles. C’est pour cette raison que bien que nous soyons un peu partout, il est très rare que l’on soit vus par les hommes et les femmes. En plus, maintenant, ils nous traitent d’extra-terrestres. Sur le fond ils ne se trompent pas, nous ne sommes pas de la terre donc des extras, mais nous ne sommes pas des extra-terrestres comme ils s’en font une représentation.
Nous sommes exactement ce que nous sommes, de la lumière condensée à un certain niveau. Très peu condensée par rapport au niveau de condensation qui donne l’existence et la consistance aux êtres humains.  Pour voyager aucun vaisseau juste la lumière et vitesse à l’avenant. zooooooooooommmmmmmmm…  Et nous sommmes là. Nous voyageons à la vitesse de la pensée.  De mon point de vue c’est plus vite que la lumière.