En finir avec les extra-terrestres

Jung continue son étude des rencontres de troisième type et mentionne que les formes rondes lumineuses ne sont pas des apparitions nouvelles.  Il en reconnaît dans les gravures anciennes du Moyen-Âge et en a fait l’étude dans des oeuvre de peintres modernes.

Les sphères,  ce motif rond lumineux s’apparente à un mandala. Le mandala est un symbole.  Les bouddhistes et les hindouistes dessinent de tels symboles.  Ce symbole en est un de la TOTALITÉ, de l’unité.  C’est un symbole très puissant qui parle de la totalité psychique et sert à la protéger et à concilier les contraires et les contradictions en nous. Il symbolise notre individuation c’est-à-dire notre effort d’intégration de la totalité de notre être.  Notre intégration profonde.

Les soucoupes volantes sont d’impressionnantes apparitions de la totalité, elles sont des archétypes qui ont pour fonction d’unir les oppositions en nous et dans le monde. Les soucoupes volantes compensent au mieux la vie désarticulée que nous avons, vie qui ne répond aucunement aux besoins de notre âme.  Elles sont des projections de notre inconscient, projections qui rendent manifeste le désarroi dans lequel nous sommes tous plongés dans cette époque difficile.

Des sphères lumineuses ont toujours été présentes et représentées dans des icônes, dans des fresques ou es peintures.  Les saints sont représentés avec des auréoles, sur des gravures, les sphères et les boules de feu apparaissent dans le fond des tableaux.  Ces boules sont dans le ciel, les cieux.

Mais pourquoi, ces projections de la totalité prennent-elles actuellement la forme de soucoupes volantes alors qu’autrefois  on projetait plutôt sur des saints ou le Christ lui-même?

Je terminerai cet exposé la prochaine fois.

Emerveillement

Vous connaissez ma passion pour la science et mon intérêt pour l’explication de l’univers dans lequel nous évoluons alors vous devez bien penser que la découverte des ondes gravitationnelles m’a fait un plaisir énorme.  La découverte du bozon de Higgs m’avait fait rêver celle des ondes gravitationnelles ajoute à mon émerveillement.

Cet hiver parmi les lectures sérieuses qui ont agrémentées mes journées,  je m’étais passionnée pour la théorie quantique et la relativité de même que  pour  la théorie des cordes cette dernière me propulsant un un monde de vibrations qui met à mal l’idée très concrète d’habiter un monde fait de dur.  En fait nos habiterions un monde de vibrations dans un univers qui nous permet d’exister tels que nous sommes alors qu’une quantité de possibilités mathématiques permettent d’envisager un nombre innombrable d’autres univers vibrants.

Il me semble que les philosophes devront maintenant se pencher et réfléchir profondément sur ce que ces découvertes impliquent dans les réponses qu’on doit apporter aux questions suivantes : Qui suis-je – D’où je viens et Où vais-je.  Les philosophes sont seuls capables d’ajuster notre compréhension du monde aux découvertes récentes de la science.

Certains sages à travers le temps ont eu l’audace de nous présenter une conception du monde où tout est illusion.  J’interprétais ceci comme étant que la vraie réalité était ailleurs et tout autre par exemple qu’une âme immortelle faisait ses propres choix et que je n’étais qu’un véhicule lui permettant d’expérimenter.

Je crois que ces dernières découvertes vont  provoquer de véritables mutations dans nos conceptions tant scientifiques que philosophiques de voir le monde.  Intuitivement Theillard avec sa noosphère nous décrivait génialement notre univers.

Philosophie et physique des particules

Cette nuit, j’ai consulté internet pour connaître ce que des philosophes pensaient du bozon de Higgs ou du graviton.  Certains se montraient fort déçus de constater que ces particules aient pu être détectées réellement car ils ne leur accordaient  qu’une existence hypothétique mais ils ont vraiment été détectés. Alors il faut leur accorder une réflexion philosophique.

Certains interprètent ces avancées comme une forme de confirmation de visions matérialistes de l’univers, et il m’a semblé que le philosophe portait un jugement assez négatif sur cette conception.  Je ne dois pas être assez savante car pour ma part, ces découvertes me font voir un univers plutôt virtuel, pas trop matériel car ces particules n’avaient d’existence que dans les calculs mathématiques en réponses aux problèmes posées par la théorie quantique. On est loin du matériel celui-ci étant constitué de milliards de particules vibrant proche de la vitesse de la lumière, ce qui leur confère une apparence solide.

Ce que je demande aux philosophes c’est davantage de fournir des pistes de réflexion  nous permettant d’envisager avec sérénité de vivre dans un univers qui n’est qu’apparences.  Moi je pense que cela change complètement notre place dans l’univers et nous oblige à faire un saut que je qualifierais de périlleux dans un nouvel état de conscience.  À partir de ce moment sommes-nous plus grands ou plus petits. Par analogie, lorsque nous avons appris que nous faisions parie de la grande évolution du vivant sur la terre certains êtres humains se sont sentis diminués car nous ne pouvions plus nous croire les maîtres du monde, nous étions relégués à une espèce dont le cerveau avait évolué plus rapidement que chez les autres primates.  Ce qui nous arrive n’est pas rien, nous sommes à prendre conscience que nous pensons dans une réalité que nous imaginions matérielle alors que  notre réalité est peut-être tout autre. Je ne sais pas si c’est virtuel ou immatériel ou spirituel.  Certains sages pensaient que tout ce qui existe est rempli de l’esprit.

 

Je me dis que pour comprendre tout cela, il faut des philosophes et des physiciens qui se parlent et nous parlent.

La sagesse des petits…

Durant  le temps des fêtes, j’ai eu la visite d’une de mes petites filles et nous allées voir la crèche le jour de Noël.   La crèche de cette église avait de très gros personnages où le chameau était comme l’âne hors de l’étable.  La première réflexion que m’a passée ma petite fille fut: Moi ce que je préfère depuis toujours, c’est les animaux et Marie.  Je me suis demandée quel personnage je préférais quand j’avais son âge et me suis rappelée que c’était le petit ange qui veillait sur Jésus et qui disait merci en baissant la tête quand on lui donnait des sous. Mes parents nous donnaient des sous noirs pour que nous puissions recevoir ses remerciements lorsque nous allions à l’église durant le temps des fêtes.  Ce qui m’as surpris de sa réflexion c’est le toujours dans la bouche d’une petite de 7 ans. Comment à 7 ans avoir le sentiment que nous avons une forme de conscience de l’éternité.

Nous fréquentons une église où les messes sont en créole pour une majorité d’haitiens je crois.  Je ne parle pas créole mais je comprends bien le sens de ce qui est dit.  les gens de cette église ne parlent pas de Dieu mais du bon Dieu ce qui me replonge dans une enfance.  On parle aussi de papa bon Dieu et de maman et de petit et je retrouve une forme de rapport de petite fille avec un bon papa qui s’occupe de tout.  C’est tout à fait surprenant car ces moments m’émeuvent beaucoup, je me sens alors plus légère et heureuse.  Ces moments me font oublier que je suis devenue une grand-mère fatiguée, que la vie même si elle  a été et est toujours belle m’a demandé bien des efforts.  Dans mes rêves de petite fille, j’étais sous un grand arbre bien protégée et je pouvais rêver tous mes rêves et les réaliser.  Et puis, j’ai grandi et vécu …

Heureusement que je peux toujours m’émouvoir ce qui me fait la plupart du temps retrouver l’essentiel c’est-à-dire redevenir une petite enfant et rire en cascades… Tout à fait comme mes petites filles que j’aime tant et qui sont les gardiennes de mon âme.

L’amitié

Sur Facebook, dernièrement, on disait  qu’un café avec un ami était souvent tout ce dont nous pouvons avoir besoin.  Je pense que c’est vrai parce que l’amitié est sans doute une des choses les plus importantes dans une vie.

Cet été une de mes amie est partie.  Elle a entrepris son voyage sur les chemins de lumière. J’ai tenté plusieurs fois d’écrire quelques mot à son sujet.  Je n’étais pas capable.  Probablement que je me refusais à dire adieu pour m’empêcher de croire vraiment à sa mort.  Mort, le mot est dit.  C’est un mot lourd de sens, un mot qui nous met en face de notre propre mort. Perdre une amie, c’est perdre quelqu’un de notre âge, avec qui nous avons partagé des années de vie.  Lina et moi avions sensiblement les mêmes valeurs.

Lina était d’une très grande générosité. Le jour de son enterrement, la grand église St-sacrement était remplie de ses amis, de toutes les personnes qui l’avaient aimée, de tous ceux  à qui elle avait rendu service, car Lina  donnait avec prodigalité.

Avec Lina je partageais deux grandes valeurs, elle était une souverainiste convaincue et elle avait une vie spirituelle.  Mais elle était d’abord une mère et dans les mois qui ont précédé son départ, une fière grand-mère.  Son amitié était démonstrative, elle nous téléphonait, prenait de nos nouvelles et nous apportait aide et réconfort.

Lorsque j’étais avec elle, il n’y avait pas de temps morts.  Nous échangions sur tout car elle s’intéressait à tout.  J’aimais Lina et je savais qu’elle m’aimait aussi.  Si elle avait été à ma place je sais qu’elle aurait su quoi me dire, qu’elle aurait su quoi faire alors que j’étais désemparée et que je n’étais pas du tout, il me semble à la hauteur.  Elle était de ces personnes qui en toutes circonstances savent faire face à la musique.

Dans son lit d’hôpital, toute fragilisée, elle m’impressionnait encore.  Elle avait gardé toute sa tête et il en a été ainsi jusqu’à son dernier souffle m’a dit un membre de sa famille. Je l’imagine qui se baigne dans un grand rayon de lumière et poursuit sa marche.  Et des fois, souvent même, je lui raconte mes petites affaires et on partage mes dernières lectures qui parlent d’un univers sans limite, dans lequel j’en suis certaine elle a trouvé un coin à habiter.  Ce sont maintenant nos petits cafés.