Y-a-il une recette au bonheur ?

Comment faire pour être heureux? J’ai longtemps pensé qu’il fallait être fin ou fine pour être heureux. Et je m’efforçais d’être bien fine mais cela ne m’apportais pas le bonheur. J’avais énormément d’opinions sur comment être heureux, je croyais réellement qu’obéir à mes parents, être fidèle aux préceptes moraux que m’avait fourni mon éducation constituait la recette infaillible pour m’assurer ma part de bonheur.

Je me trompais car pour être heureux, l’essentiel est de ne s’occuper que de ses affaires. Lorsque cette idée m’a été présentée, je me suis objectée tant que j’ai pu. Je croyais que mes idées étaient les meilleures, que mes valeurs étaient les bonnes et je montais aux barricades pour les défendre. Mais je me trompais. On avait beau me dire que toutes les opinions se valent mais je ne le croyais pas. Je ne le crois pas encore vraiment, certaines idées sont meilleures que d’autres par exemple celle que vous énonce présentement cependant, mes idées valent-elles que je les défende bec et ongles?

Je suis persuadée maintenant que les idées, les valeurs et les comportements qui nous rendent heureux sont ce qu’il convient de faire. Pour ma part, me mêler de ce qui me regarde et uniquement de cela me rend heureuse. J’avais tendance à être plus zélée que tout le monde ce qui était pas mal épuisant. Donc je m’épuisais à faire mieux que le meilleur car bien sûr je connaissais le meilleur moyen de réussir et ce qui donnait le meilleur résultat.

Se mêler de ce qui nous regarde c’est accepter de laisser à d’autres une partie du contrôle que l’on exerçait. C’est reconnaître que l’on ne peut plus tout faire, que nos idées ne sont que des idées parmi d’autres.

Lorsque l’on abandonne du contrôle, on se sent rapidement beaucoup plus légers et la vie nous apparaît aussi plus légère. Et puis, la terre continue à tourner, le monde ne s’effondre pas et le plus intéressant, c’est que rapidement on prend l’habitude de ne pas se précipiter en avant et de pas prendre toutes les responsabilités. C’est beaucoup moins d’ouvrage.

Si j’avais lu un texte comme celui-là dans ma période de femme très responsable, j’aurais très mal jugé l’auteur. Maintenant j’ai de l’estime pour cette auteur car elle a tant cherché qu’elle a fini par trouver son petit bonheur.

Des nouvelles

Enfin, soulagement, j’ai un accès internet personnel et cela me permettra de mettre à jour mes chroniques et continuer d’écrire. Ces temps-ci, je fais pas mal d’activité physique, aqua-forme, danse en ligne , intellectuellement, je lis beaucoup, j’ai fini les ouvrages que l’on m’avait prêtés avant de partir. J’ai peint deux toiles que je vais mettre sur mon site quand je le pourrai.

Demain, je mets en ligne le cinquième épisode de mon ange perdu.

A bientôt

Aujourd’hui

Je continue sur les mythes dont je publie une page aujourd’hui. Savez-vous que Jung, le grand psychanalyste avait réfléchi sur les apparitions d’extra-terrestres et qu’il avait avancé une théorie psychologique sur leur présence dans l’imaginaire de ses contemporains.

Je ne vous livre pas son secret aujourd’hui. Mais en réfléchissant un peu par soi-même on peut proposer notre propre hypothèse. J’ai vu La guerre des montesavec le beau Tom Cruise et cela nous met sur la piste de ce que peuvent représenter les extra-terrestres pour soi, les méchants et les bons.

Hier j’ai vu une volée de petites perroquets ou perruches vertes. Elles ont teinté le ciel un instant et se sont posées quelques secondes dans un arbre pour repartir vitement dans leur paradis. Dimanche j’avais remarqué de petites aigrettes près d’un plan d’au et cela m’avait fait avoir le goût de voir les grandes qu’ici on appelle les hérons blancs. Les oiseaux m’attirent et même les quiscales piailleurs parce qu’ils peuvent voler me fascinent. Les mâles je l’ai découvert ont des couleurs luisantes foncées et magnifiques : noir et presque fushia et bleu, les femelles moins flamboyante de même que les jeunes sont un peu bruns et pâles sous le ventre. Ils chanteraient que ce serait parfait.

A bientôt

Pour mes amis

C’est pour vous que j’écris. C’est à vous que je pense lorsque je me mets à l’ordinateur. Cependant, il n’y a rien de bien diférent de ce que vous savez que je pense. Et vous en connaissez bien davantage car vous m’avez accompagnée tout au long du sentier qui m’a mené d’hier à aujourd’hui .

Ce que j’inscris dans mes papiers c’est le résultat de mes réflexions l’intégration que j’en ai faite. J’avais depuis très longtemps le goût de m’exprimer. Cet espace me le permet, j’aimerais le partager. A bientôt.

Aujourd’hui, St-Valentin

Comme vous êtes sur internet, vous pouvez aller consulter ce qui concerne la fête de la Saint-Valentin. Je ne vous ferai pas un exposé sur cette fête mais en profiterais simplement pur vous parler d’amour.

Comment parler d’amour. Cette semaine, à la télé dès que les gens parlaient d’amour ils parlaient de rencontre amoureuse et sexuelle. Comment en parler autrement car au fond, l’amour que l’on éprouve est d’abord rempli d’hormones qui nous bouleversent. Tomber amoureux c’est d’abord être viré à l’envers et transporté, on ne mange plus, on ne dort plus, on à l’air de parfaits imbéciles et on croit que personne ne s’apercevra que l’on est transformés. On aurait une étiquette sur le front marqué « EN AMOUR » que ce ne serait pas plus évident pour tout le monde. (sauf pour nous)

Ca c’est une sorte d’amour, c’est programmé pour la reproduction de l’espèce et c’est très fort aujourd’hui car l’espèce ne se reproduit pas dans nos sociétés très évoluées. Alors l’appel de la reproduction est super puissant. Je me demande si ceux qui se soumettent uniquement à cette invitation savent qu’ils sont les jouets inconscients de leur programmation biologique et qu’ils n’agissent pas librement, que la nature les mène là où elle veut? Je me demande si cet appel de la nature n’est pas plus contraignant aujourd’hui et plus puissant pour contrer notre façon de contourner la reproduction. C’est une hypothèse.

L’amour dont je veux parler, je l’ai vu dans les yeux d’un enfant. Un soir j’attendais ma fille à l’aéroport. Je n’étais pas la seule à attendre, il y avait aussi des familles de militaires. Un jeune enfant était là un an ou deux. Il ne faisait pas plus que les autres enfants, il était impatient comme tous les autres et rien ne me faisait croire qu’il était animé d’un tel amour. Des militaires passaient les portes et il cherchait et quand il a vu son père, le temps s’est arrêté pour les deux. Il s’est retrouvé dans les bras de son père, il ne parlait pas il le regardait avec une telle adoration que je ne pouvais que le remarquer. C’était un moment très grand et très beau pour eux mais aussi pour moi qui en était témoin.

La vie va passer sur cet enfant comme sur son père et je crois que ce moment de communication du coeur sera oublié mais dans la dimension spirituelle, un tel moment d’amour pourra servir de carburant pour continuer à avancer dans les moments difficiles. Il me semble que c’est ainsi que les choses devraient être, mais en toute sincérité, je ne sais pas vraiment.